Leticia Baird, haute fonctionnaire de l’État de Bahia, au Brésil, dans le domaine de la santé publique, entend mettre un terme à cette « politique » qui consiste à dépenser une fortune pour servir de la malbouffe aux écoliers : « Proposer dans nos écoles des repas à base de produits végétariens contribuera à préserver l’environnement et l’argent public, à bâtir un avenir avec des adultes en bonne santé et à construire un monde plus juste pour les animaux. »
Elle s’est associée aux maires de quatre villes de l’État pour mener à bien, en collaboration avec l’ONG Humane Society International, un ambitieux programme : supprimer totalement la viande des cantines scolaires en l’espace de deux ans, avec une réduction de 25 % par semestre. Le programme comprend un partenariat avec des agriculteurs biologiques locaux. Il forme par ailleurs les chefs des cantines scolaires à concocter de bons petits plats à base de produits végétariens qui plairont aux papilles des enfants – la priorité est mise sur les plats qu’ils connaissent, l’idée étant de ne pas les brusquer dans le changement. Au total, tout cela représente 23 millions de repas végétariens chaque année.
Prochaine étape ?
Ce projet pilote n’est qu’un premier pas. Pourquoi ne pas l’étendre à d’autres cantines publiques ?
Greenpeace met les villes au défi d’être exemplaires dans la réduction de la consommation de viande pour protéger le climat, les forêts, l’eau et la santé humaine. Dans le but de réduire la consommation et la production de viande de moitié d’ici 2050, nous demandons aux municipalités de commencer par proposer deux repas végétariens par semaine dans toutes les cantines publiques à l’horizon 2020.