Paris, France
Bonnes élèves*
Les « bonnes élèves » sont les villes, les autorités locales ou les institutions publiques (comme les écoles et les hôpitaux) qui proposent au moins une fois par semaine un repas 100 % végétarien. Même si elles le font généralement dans le cadre d’un programme de sensibilisation du public ou de promotion des produits biologiques, l’existence d’une journée ou d’un repas végétarien par semaine reste le principal critère d’obtention du label « bonne élève ».
Tout le monde sait à quel point les Français aiment la gastronomie. Pas étonnant donc que l’alimentation constitue un point majeur du plan de protection du climat et de réduction de 75 % des gaz à effet de serre d’ici 2050. Ce plan prévoit une réduction de la consommation de viande de 20 % d’ici 2020 et impose aux cantines publiques de planifier un repas végétarien par semaine. Avec 30 millions de repas servis chaque année, l’impact est de taille !
De surcroît, les repas doivent être durables et respecter le bien-être des animaux : les œufs ne doivent pas provenir de poules élevées en cages, les poissons ne doivent pas être issus de la pêche en eau profonde et l’huile de palme est proscrite.
Prochaine étape ?
Il semblerait que des problèmes de coordination ralentissent la mise en place de ces normes : nous encourageons donc la Ville de Paris à améliorer son organisation. Et nous lui demandons de prévoir deux repas végétariens par semaine pour doubler l’impact de son plan et accomplir un pas de plus vers ses objectifs climatiques.
Greenpeace challenges cities to be exemplary in reducing meat consumption to protect the climate, forests, water and human health. In order to reduce consumption and meat production by half by 2050, we ask municipalities to start by offering two vegetarian meals a week in all public canteens by 2020.